Dans un précédent article, je t’ai partagé ma méthodologie complète pour créer ta gamme colorée de façon efficace. Aujourd’hui, je vais plus loin en te présentant les bonnes pratiques pour créer une palette de couleurs éco-responsable.
Une gamme de couleurs éco-conçue est constituée de façon à limiter l’impact environnemental du graphisme. En communication imprimée, on privilégie l’utilisation d’éco-couleurs (des couleurs à faible impact environnemental) sur les grandes surface – au minimum – ou si possible sur la totalité du document.
Oui, une couleur plutôt qu’une autre peut avoir un impact environnemental plus ou moins important. C’est fou, non ? Et ce, sur la communication imprimée et numérique.
Pourquoi opter pour une gamme colorée éco-responsable en 2024 ?
On sait aujourd’hui que les couleurs que l’on utilise dans la communication ont un impact écologique. Que cela soit en termes de choix de teinte ou de quantité d’encre imprimée, la couleur est un volet fondamental de l’éco-conception en communication.
Justement, l’ecodesign fait partie des grandes tendances de 2024. Et mon petit doigt me dit que notre intérêt pour l’écoconception ne va être que grandissant!
Évidemment, certaines entreprises ont eu le nez creux et surfent sur la vague du greenwashing. Soit.
Pour une entreprise véritablement engagée, une communication éco-responsable et éco-conçue permet de communiquer en cohérence et éviter le bad buzz face à une clientèle qui ose aujourd’hui parler et pointer le doigt sur les incohérences d’engagements. Exigence, on a dit !
Bref, opter pour une palette de couleurs éco-responsable en 2024 est une très bonne façon de limiter l’impact environnemental de ta communication et renforcer la cohérence de ton image de marque pour plus de crédibilité sur ton marché.
Les éco-couleurs : limiter la quantité d’encre imprimée sur ses supports de communication
Si tu t’intéresses un peu au graphisme éco-responsable, tu as déjà dû lire le terme “éco-couleurs”. Une éco-couleur est une teinte qui demande peu de ressources, dans le but de limiter l’impact environnemental de la communication. Son principal objectif en impression : limiter la quantité d’encre utilisée. Mais pourquoi les couleurs on autant d’impact environnemental ?
Comprendre la composition d’une encre
Une encre est composée d’un pigment dans un véhicule (nb : on ne parle pas ici de petite voiture 🚗).
Les pigments sont la plupart du temps organiques, c’est une bonne nouvelle. Ce sont eux qui sont chargés du rendu de la teinte de la couleur.
Le véhicule est le mélange de résines, de solvants et additifs qui permettent la liaison entre ces pigments et le support papier (ou autre).
C’est ce dernier qui est plutôt problématique concernant l’impact environnemental des encres utilisées à l’impression. On retrouve dans le véhicule (aussi appelé liant) des produits nocifs issus de la pétrochimie.
Il existe aujourd’hui certaines encres à base d’eau qui offrent une alternative environnementale à première vue plus satisfaisante. Mais celles-ci posent problème en bout de chaîne pour le recyclage des papiers. L’élimination de l’encre lors du recyclage se fait par flottation, il faut donc que l’encre soit hydrophobe. Pas évident, tout ça !
Plus on imprime, plus on utilise de ressources
Une fois que l’on sait que la composition des encres est problématique, il faut agir directement à la source.
Il paraît évident qu’en imprimant de plus grandes quantités, on utilise plus de papier, et plus d’encre. Mais on pense rarement à l’eau, aux produits chimiques et à l’énergie nécessaires pour faire tourner tout ça, nettoyer les machines, et recycler les papiers.
Pour limiter la quantité de ressources liées à l’impact de la couleur dans le graphisme, il existe une solution très simple : réduire la quantité d’encre nécessaire à l’impression.
Pour cela, deux options s’offrent à nous :
Limiter la surface imprimée (la quantité d’éléments imprimés qui apparaît sur un support de communication) – qui limitera donc la quantité d’encre utilisée.
Limiter le taux d’encrage des couleurs. En impression, les encres Cyan Magenta Jaune et Noir vont se superposer pour créer les nuances souhaitées. Plus une teinte est composée de ces couleurs, c’est-à-dire plus on superpose ces quatre couleurs, plus la quantité d’encre utilisée est importante. C’est ici que les éco-couleurs sont intéressantes.
Réduire les complications liées au recyclage
Lorsque le papier est recyclé, il passe par différentes étapes : broyage, mise en cuve de flottaison, désencrage, etc. C’est cette dernière qui nous intéresse ici. Plus le support papier contient de l’encre, plus de désencrage est compliqué. Ce qui implique l’utilisation d’un traitement chimique et thermique plus lourd et de plus d’agents blanchissants.
Les critères d’une éco-couleur en graphisme print
J’en parle depuis le début de cet article, alors passons au vif du sujet : qu’est-ce qui définit une éco-couleur?
En réalité, une éco-couleur est différente en impression ou en numérique. Je vais ici te parler de ses caractéristiques en communication imprimée dans un premier temps.
Lorsque tu imprimes un support de communication de façon classique, celui-ci est imprimé en CMJN, ce qu’on appelle la quadrichromie. Promis, rien de bien sorcier là-dedans : c’est comme les cartouches d’encres que tu achètes. Tu as une cartouche Cyan, Magenta, Jaune et Noir. C’est ce qui compose le nom CMJN. *révélation*
Pour rendre la couleur souhaitée à l’impression, ces 4 encres sont superposées de sorte à créer la bonne teinte (comme si tu mélangeais de la peinture).
L’objectif d’une éco-couleur est de limiter la quantité des encres utilisées pour recréer sa teinte. Par exemple, un violet foncé peut avoir une charge d’encrage à Cyan 100%, Magenta 100%, Jaune 0% et Noir 50%. Si on fait le total, on arrive à 250% de taux d’encrage en tout, en additionnant les pourcentages d’encres utilisées pour obtenir cette couleur.
Et bien, une éco-couleur est une couleur qui nécessite au maximum une charge d’encrage de 100% en CMJN.
On y retrouve par exemple ce lilas, ce jaune ou encore ce kaki :
Ici, en additionnant les valeurs C, M, J et N, on obtient un résultat inférieur ou égal à 100%.
Une palette colorée lisible & éco-responsable : le combo gagnant
Évidemment, ta palette de couleurs ne sera probablement pas composée uniquement d’éco-couleurs. Pour une gamme colorée qui fonctionne, une teinte claire, une teinte foncée, et une teinte intermédiaire sont nécessaires au minimum. C’est ce qui te permet de garantir une bonne lisibilité de tes textes et de t’assurer de l’accessibilité de tes contenus. Le “tout pastel” est toujours une mauvaise option pour avoir une lisibilité optimale.
La seule teinte éco-conçue vraiment sombre est le noir 100% (C0, M0, J0, N100). Quand je travaille sur l’identité visuelle de mes client·es – selon leur activité et leur stratégie de communication – je crée des gammes colorées raisonnées, qui mêlent teintes éco-conçues et teintes plus vives ou plus profondes. En complément, je leur indique les teintes à favoriser en cas d’impression afin de suivre la même logique de limitation de l’impact environnemental.
Une gamme colorée raisonnée, partiellement éco-conçue
Une gamme colorée 100% éco-conçue
Dans le premier exemple, la gamme colorée n’est pas composée de teintes uniquement éco-conçues. Il convient donc dans ce cas de déterminer quelles sont les couleurs à favoriser pour l’impression, ou d’intégrer des couleurs de remplacement en cas d’impression (par exemple un noir à 100% pour le texte). Ces informations sont normalement précisées en détail dans la charte graphique qui constitue un guide d’utilisation de l’identité visuelle.
Éco-couleurs numériques : les bonnes pratiques d’éco-conception couleur sur le web
Pour cette partie, je fais appel à l’expertise de Steffi Lala, webdesigner éthique.
Les éco-couleurs, ça marche aussi sur le web ? Et est-ce que les règles sont les mêmes que sur le print ?
Pour commencer, déconstruisons un mythe persistant en éco-conception web : la fameuse idée selon laquelle les couleurs claires consomment plus d’énergie que les sombres sur nos écrans.
En réalité, avec les nouveaux écrans, cette différence tend à s’atténuer. Et même si on prend en compte ce paramètre, ce n’est vraiment pas ce qui est important pour réduire l’empreinte écologique d’un site. Non, ce qui compte vraiment en éco-conception, c’est l’utilité des fonctions demandées, le poids de la page ou encore le choix de l’hébergement.
Si on prend en compte l’échelle de grandeur d’impact des gestes, en terme purement environnemental, le choix des couleurs n’est pas si important. Alors, on peut choisir n’importe quelle couleur pour son site ?
Et bien pas complètement non plus. L’éco-responsabilité, ce n’est pas que envers l’environnement, c’est aussi envers la société. Et là, le choix des couleurs pour vos supports web aura un impact. Le critère important, c’est le contraste entre tes couleurs. C’est ça qui rendra tes contenus lisibles et accessibles à tous·tes.
Pour cela, il faut s’assurer que le contraste entre la couleur de fond et le texte soit suffisant. Des outils comme Tanaguru Contrast Finder peuvent t’aider à vérifier ça.
En bref, choisir des éco-couleurs web, ça veut pas dire privilégier les couleurs sombres. L’important, c’est de bien gérer les contrastes et de respecter les règles d’accessibilité pour que tout le monde puisse profiter de ton site web !
Pour aller plus loin sur le sujet des éco-couleurs web, je te renvoie vers l’article complet de Steffi.
Tu l’auras compris, créer une gamme colorée éco-responsable a pour objectif de limiter l’impact environnemental essentiellement du côté de la communication imprimée. Mais elle a également pour rôle d’assurer une bonne lisibilité et une accessibilité à tous·tes.
Pour aller plus loin, découvre les caractéristiques d’une identité visuelle éco-responsable dans cet article.
Créer la palette de couleurs de son identité visuelle, c’est une étape cruciale qui donne bien souvent du fil à retordre aux solopreneur·es. Choisir les quelques couleurs pour représenter son entreprise peut paraître simple, mais on peut facilement se laisser emporter par un choix uniquement esthétique. Et c’est bien souvent ce qui complique la création de la communication par la suite.
Pourquoi tu as des difficultés à créer ta palette de couleurs
D’après mes observations et les retours que j’ai de mes client·es depuis 2019, la technique majoritairement utilisée par les entrepreneur·es qui travaillent en autonomie sur leur identité visuelle est la suivante : on effectue un moodboard ou on choisit une image, et hop, on en extrait quelques couleurs. Un jeu d’enfant, non ? 👀
Rapidement, ces personnes se rendent compte que leur identité visuelle est difficile à utiliser, qu’elles n’arrivent pas à superposer leurs couleurs, que ce n’est pas harmonieux… Et se voient obligées de tout changer. Zut. C’était pas si simple que ça…
Au-delà de l’aspect esthétique, une mauvaise gamme colorée soulève les problématiques suivantes :
Inconfort visuel : les couleurs vibrent, elles agressent l’œil et donnent à l’audience l’envie de fuir.
Mauvaise lisibilité : un contraste insuffisant dans la superposition des couleurs ne permet pas à l’audience de lire correctement le contenu.
Difficulté à communiquer : une utilisation difficile des couleurs entrave la communication en démotivant le ou la communiquant·e, menant tout droit à la procrastination.
Dans cet article, je te livre step by step ma méthode infaillible (oui, vraiment!) pour créer une gamme colorée facilement, en t’assurant qu’elle fonctionne une fois appliquée dans ta communication.
Cette méthode est le fruit (le nectar que dis-je) de mes 5 années de création d’identités visuelles. Elle va te permettre de créer (ou d’ajuster) ta palette de couleurs en respectant les émotions que tu veux transmettre à travers ton image de marque et en t’assurant de la facilité d’utilisation & de la lisibilité de ta communication.
Avant de commencer, je t’invite à ouvrir un document Canva en parallèle pour faire l’exercice en direct! 🤓
Définir les émotions de ton image de marque : l’étape essentielle pour démarrer
Avant même de choisir les couleurs de ta palette, il est indispensable de te reconnecter à ta stratégie. Les couleurs de ton identité visuelle ne doivent pas être choisies au hasard ou uniquement selon tes préférences personnelles. Elles doivent répondre aux questions suivantes :
Quelle image veux-tu refléter en tant qu’entreprise ?
Quelles émotions souhaites-tu faire ressentir à travers ta communication ?
Quels mots aimerais-tu qu’on utilise pour décrire ton activité ?
Dans quelle atmosphère ta cible a besoin et/ou envie de se sentir ?
Quel est le ton global de ta communication ?
Ces réponses vont te permettre de garder en tête le mood général que ta palette de couleurs doit diffuser: chaleur, audace, crédibilité, douceur, positivité, accessibilité, excellence, énergie, calme…
Si et seulement si cela est fait, on peut entrer dans le vif du sujet.
Tu le verras, ma méthode ne prend pas en compte la signification des couleurs. Je te conseille plutôt de te fier à l’énergie générale de la palette, plutôt qu’aux significations individuelles de tes couleurs. En effet, les teintes résonnent les unes avec les autres et leur perception change selon leur intensité, leur association, leur importance, etc.
Faire une étude colorielle de ta concurrence
Avant de choisir pour de bon tes couleurs, n’oublie pas de faire une étude colorielle de ta concurrence auparavant. Cela te permettra de te positionner consciemment et stratégiquement sur ton marché, et de veiller à ne pas trop te rapprocher de l’identité chromatique de quelqu’un d’autre avec qui tu pourrais être confondu·e. Ce serait contre productif !
Pour cela, tu peux faire le tour des identités visuelles de ta concurrence principale et identifier :
Quelle est la couleur principale utilisée dans son identité visuelle ?
Quel est le mood / l’ambiance générale de sa gamme colorée ?
Tu pourras ainsi identifier les grandes tendances de ton secteur, soit pour t’en éloigner, soit pour tenir compte d’un code visuel important (et attendu par votre clientèle cible commune).
Désigner les 3 teintes de base de ta palette
Ca y est, on entre dans le vif du sujet 🤓. Pas de panique, cette méthode est ultra simple. Je l’ai volontairement découpée en plusieurs étapes de sorte à fluidifier au maximum le processus !
Pour débuter la construction de la palette, on commence par définir les 3 teintes indispensables : une couleur de fond, une couleur de texte et une couleur de soutien. C’est en respectant cette base que tu pourras t’assurer d’avoir une gamme colorée suffisamment contrastée et facilement utilisable dans ta communication. Et non pas un camaïeu de couleurs pastel impossible à superposer (vous êtes nombreux·ses dans cette situation!).
Commence par créer ta gamme colorée en choisissant :
Une couleur claire, pour la teinte de fond ;
Une couleur foncée, pour la teinte de texte ;
Une couleur de soutien intermédiaire. Tu peux ici choisir une couleur lumineuse, vive ou plus profonde.
Enrichir tes couleurs pour créer ta palette
À partir de ces 3 teintes principales, nous allons ajouter deux autres couleurs complémentaires pour enrichir ta gamme colorée et créer des combinaisons de couleurs variées (sinon, on tourne vite en rond !). Je dirais qu’une gamme colorée de 5 à 6 teintes est idéale, à la fois pour te permettre une bonne flexibilité, et pour conserver de la cohérence dans ton image de marque.
Choisis deux couleurs qui s’associent harmonieusement avec tes 3 teintes de base. N’oublie pas de garder en tête les émotions que tu souhaites transmettre à travers ta gamme colorée globale !
Pour t’aider à choisir ton harmonie générale, tu peux explorer les sites comme Adobe Color, Coolors ou Color Kit.
L’erreur de beaucoup d’entrepreneur·es est de s’arrêter à cette étape. C’est ce qui les mène souvent à une gamme colorée inutilisable et illisible.
En effet, à ce stade, on n’a aucune idée de la proportion des couleurs dans la communication, et surtout des superpositions possibles lorsque ces teintes interagissent les unes avec les autres. C’est pourquoi les étapes suivantes sont absolument nécessaires. ↓
Hiérarchiser et travailler les proportions des couleurs de ta palette
Les mêmes couleurs peuvent transmettre des émotions tout à fait différentes selon les proportions auxquelles elles sont utilisées. Vraiment : créer une gamme colorée pour son identité visuelle, c’est pas si simple ! 🥹
Dans chaque gamme colorée, chacune des teintes n’est pas utilisée de la même façon qu’une autre. Chacune à son rôle à jouer, en somme. Certaines teintes vont être utilisées pour des fonds, d’autres exclusivement pour du texte, d’autres teintes seront plus polyvalentes et pourront être utilisées sur tous les éléments… Bref, il convient de donner une place à chaque teinte pour savoir :
Sur quels éléments elle est utilisée
En quelle quantité on l’utilise (au global dans la communication)
Pour te simplifier la tâche, demande-toi : quelles sont les 3 couleurs que j’aimerai que l’on mentionne en pensant à mon entreprise ? Celles qui représentent le plus mon activité ?
Je t’invite à hiérarchiser tes couleurs selon la méthode suivante afin de définir leur proportion :
Vérifier l’efficacité de ta gamme colorée
C’est l’étape la plus importante de toutes. Il est l’heure de vérifier si la gamme colorée que tu as commencée est utilisable et lisible dans ta communication. Si elle ne l’est pas, autant t’en rendre compte de suite pour l’ajuster !
Je découpe cette phase en deux étapes. La première consiste à créer un tableau croisé des superpositions colorées afin d’effectuer un premier tri visuel sur les superpositions qui fonctionnent – ou pas. On écarte ici les couleurs qui vibrent et qui sont trop similaires. En gros : tout ce qui est gênant à l’œil.
Hop hop hop, on ne s’arrête pas en si bon chemin ! Même si on a effectué une première sélection visuelle, on n’oublie pas que :
nous n’avons pas les mêmes capacités et déficiences visuelles ;
nous ne percevons pas les couleurs de la même façon ;
nous n’avons pas le même matériel et les mêmes écrans ;
la luminosité environnementale varie au cours de la journée.
Ce qui veut dire que le tri visuel est totalement subjectif. Tu peux considérer qu’une superposition est suffisamment lisible, là où pour quelqu’un d’autre elle ne le sera pas du tout – dû aux variables que je viens de citer.
Pour s’assurer de façon 100% objective de la lisibilité de la superposition de tes couleurs, il existe des outils qui calculent le taux de contraste entre deux couleurs automatiquement. Personnellement, j’utilise le Color contrast analyzer d’Adobe afin de définir les superpositions lisibles pour les titres et les paragraphes.
En testant tes couleurs avec cet outil, tu pourras créer 3 groupes de couleurs :
Les superpositions accessibles pour tous textes ;
Les superpositions accessibles uniquement pour les titres ;
Les superpositions dont le contraste est insuffisant pour le texte mais qui peuvent être utilisées pour tes éléments graphiques, par exemple.
Je t’invite à intégrer ces éléments dans ta charte graphique, ou dans un document que tu gardes sous la main pour t’accompagner dans la création de ta communication. ✨
Ajuster ta palette pour assurer une bonne lisibilité
Il est possible que ta palette finale soit très (trop) réduite après avoir fait le tri. Si tu n’as pas de superpositions possibles pour le texte, c’est très probablement le signe qu’il est nécessaire d’ajuster les teintes pour augmenter le contraste (soit ta teinte de fond, soit ta teinte de texte).
En fonction de ton résultat, tu peux aussi être amené·e à ajuster la hiérarchie de tes couleurs. Par exemple, si une de tes teintes principales ne fonctionne qu’avec une autre couleur, il sera difficile de l’utiliser fréquemment et aisément dans ta communication.
Voici quelques exemples de palettes de couleurs qui ne fonctionnent pas, et leur correction.
Ce premier exemple est composé d’une palette de couleur nude. Beaucoup d’entrepreneur·es qui souhaitent avoir une image douce utilisent ces teintes. Malheureusement, leur communication est bien souvent illisible. Pour assurer le contraste des textes, il est indispensable d’ajouter une teinte foncée et d’éviter les teintes trop similaires.
Ce deuxième exemple est un cas que j’obsèrve aussi régulièrement : les identités visuelles vibrantes, bold, positives. Intégrer de la couleur et du dynamisme à son identité visuelle c’est une très bonne chose. Mais les superpositions sont souvent compliquées lorsque l’on choisit des couleurs similaires en terme de saturation et de luminosité. Ici, pour ajuster la gamme colorée, pas besoin de casser l’harmonie générale. Des petits ajustements sont suffisants pour générer des superpositions lisibles et harmonieuses.
Les erreurs à ne pas faire pour créer ta gamme colorée
Pour résumer tout mon propos, voici les erreurs à ne pas faire lorsque tu crées ta palette de couleurs :
Faire un moodboard ou choisir une image et extraire des couleurs avec l’outil pipette ;
Choisir tes couleurs uniquement par le biais de la signification des couleurs ou par goût personnel ;
Choisir tes couleurs sur un fond blanc, sans tester les superpositions ;
Déterminer de façon subjective (selon toi) quelles superpositions de couleurs sont ok pour avoir un texte lisible pour tous·tes ;
Ne pas attribuer de hiérarchie à tes couleurs dans ton identité visuelle.
Grâce à cette méthode, tu crées ta gamme colorée facilement, sans avoir à revenir dessus tous les 15 jours.
Tu me lis toujours 🤓 ? Bravo, j’ai l’honneur de t’annoncer que ta gamme colorée est enfin efficace & stratégique ✨. Je n’ai pas abordé ici l’éco-conception des couleurs, ce sera l’objet d’un futur article !
Tu as encore des doutes sur le choix de tes couleurs ? Partage-moi ta palette par message privé sur Instagram pour avoir mon feedback, gratuitement!
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